Dès le , à l’issue du conseil des ministres, il est annoncé que : « Les diverses autorités compétentes sont d’accord pour accepter le système des paris mutuels exploités par les sociétés elles-mêmes ; chaque société fera sa demande ; elle obtiendra l’autorisation par décret. » En fait, si l’État accepte le rôle de « souteneur », c’est sous le couvert de la Charité qui devient la protectrice des paris. Car, pour calmer les scrupules des moralistes, en contrepartie de l’autorisation donnée, seront perçus sur les paris 2 % en faveur des œuvres de bienfaisance, en plus des 3 % destinés à couvrir les frais d’exploitation des sociétés de courses, le solde éventuel pouvant être employé en encouragements. Mais à la Ville de Paris, on se sent dupé par cet accord, fait par-dessus sa tête sans qu’elle ait été partie contractante.

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